Ce fut l’occasion d’échanges de bon niveau initiées et animées par celui qui fut notamment collaborateur de Pierre Mauroy à Matignon puis président du Crédit Lyonnais.
Après avoir dressé le diagnostic sévère du rapport de force permanent et improductif entre patronat et syndicats, loin d’un dialogue social construit autour de la recherche de l’intérêt général, Jean Peyrelevade a plaidé avec talent pour réformer en profondeur les relations économiques et sociales, en adoptant la co-décision pratiquée dans toute l’Europe du Nord, en demandant au patronat de partager davantage le pouvoir – et les profits – avec les salariés.
Avec un pays qui connaît un taux de chômage de près de 10%, une dépense publique record à 57% du PIB, des entreprises qui ne cessent de perdre des parts de marché dans le monde et un déficit critique de notre commerce extérieur, il est grand temps de bouger les lignes.
Avec conviction, Jean Peyrelevade a entrepris de tirer une sonnette d’alarme salutaire, qui, au-delà du patronat, s’adresse à l’Etat et à tous les sociaux-démocrates qui veulent se battre pour redonner sens et espoir dans l’avenir de la France et de l’Europe.
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