Groupe éducation/jeunesse – Réunion du 22 mars 2016
Thèmes abordés (résumé succinct)
1 – Les décrocheurs
Ils sont 120 ou 150.000 sur une génération (800.000). Ils décrochent en cours de formation et/ou sortent du système scolaire sans diplôme. Les déterminismes sociaux continuent de jouer. Comment réduire ce nombre ? quel rattrapage possible (avec l’apprentissage notamment) ? quelle prévention ? Les projets éducatifs territoriaux peuvent contribuer efficacement à la réussite éducative.
2 – L’orientation
La question se pose à divers paliers : 3ème, bacc, fin de 1ère année du supérieur…Ce n’est pas une science exacte !.. Il faut prévoir des passerelles entre les formations, aussi bien dans le secondaire que dans le supérieur. Deux efforts sont nécessaires pour permettre une bonne orientation (qui relie goûts, capacités, besoins) :
A – revaloriser l’enseignement professionnel, auprès des familles et des entrepreneurs. Il faut clarifier la nature des qualifications, penser aux nouveaux métiers, être attentifs aux tensions sur le marché de l’emploi. Revoir la question des stages : formation ou pré-emploi ? Trop de frilosité dans les entreprises (différence avec l’Allemagne).
B – réfléchir à la continuité secondaire/supérieur (-3/+3) : doit-elle être automatique ? faut-il toujours pousser à aller le plus loin possible ? Il y a une double sélection : par le système (lycées et IUT) et par l’échec (universités). L’enseignement privé contribue aussi à la sélection, surtout dans certaines régions (Ouest). Il faut poursuivre l’effort d’adaptation et de diversification (ex : licences professionnelles), en faisant attention aux effets pervers (ex : concurrence S/baccpro).
3 – L’offre d’enseignement supérieur
On constate la multiplication d’écoles payantes (parfois très cher), avec des risques d’embouteillage dans certains secteurs. Il faut une meilleure coordination universitaire, une régulation des diplômes. Les nouvelles Régions sont appelées à jouer un rôle important
- Par leur compétence formation professionnelle/apprentissage
- Par la programmation de leurs investissements : plans de construction/rénovation et plans d’équipement, choix de filières en relation avec la réalité et les besoins des territoires.
4 – La nécessaire complémentarité
L’école, c’est 30% du temps des enfants. L’éducation demande des apports complémentaires à la périphérie de l’école. Il y a l’effort des communes à travers l’aménagement des rythmes scolaires. Il y a aussi l’engagement d’associations telles que « les petits débrouillards ». Des moyens sont nécessaires. Le numérique est appelé à jouer un rôle important, en lien avec l’école, les réseaux sociaux et de nouveaux dispositifs publics.
5 – La formation tout au long de la vie
La revendication du « crédit-formation » devrait reprendre du sens avec le compte personnel d’activité qui pourrait intégrer des temps de formation ouverts aux jeunes et aux salariés.
A NOTER : Prochaine réunion du groupe qui aura lieu le 27 avril à 18 heures, en présence d’Yves Lichtenberger, ancien président de L’Université de Marne-la-Vallée, ancien directeur du CEREQ, et professeur à Paris-Est
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