Enseignement supérieur : la recherche de l’innovation par Michel DESTOT

Bonjour,

Un groupe de travail IAG composé d’universitaires a rédigé une note sur l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation. Vous pouvez télécharger ce travail en cliquant sur ci-dessous :

Télécharger : Enseignement superieur à la recherche de l’innovation vf

Le résumé (ci-dessous) reprend les principales propositions avancées par ce groupe.

Joyeuses fêtes de fin d’année.

Bonne lecture.

Equipe IAG

Résumé « Enseignement supérieur : la recherche de l’innovation »

A l’heure de la mondialisation de la société de la connaissance, l’évolution récente du système universitaire français suscite des interrogations : la loi sur l’autonomie des universités (LRU), qui avait pour objectif de renforcer leur compétitivité et leur attractivité, rencontre de nombreuses difficultés de mise en oeuvre (gouvernance insatisfaisante, problème du transfert de la masse salariale ou encore dévolution balbutiante du patrimoine).

Demain, une nouvelle ambition doit conduire vers une université plus performante dans sa gouvernance, dotée de compétences élargies et ouverte sur le monde.

Quatre priorités sont proposées dans le texte ci-joint :

– Des compétences élargies : classes préparatoires, grandes écoles, formation professionnelle, formation tout au long de la vie, incubateurs… seraient intégrées dans une université d’un nouveau genre. – Des coopérations rendues plus étroites entre universités et organismes de recherche indépendants, notamment grâce à l’élection des présidents d’organismes, et non plus leur nomination par le gouvernement, préservant ainsi leur autonomie et leur compétitivité.

– Des partenariats renforcés avec l’environnement immédiat des universités, les collectivités territoriales, le tissu économique local, les entreprises. Tout en conservant le caractère national des diplômes, la modernisation passe par la décentralisation et l’innovation. Une décentralisation régionale de la politique d’enseignement supérieur, ainsi que la création d’un Ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche, de l’industrie et de l’innovation (un MITI à la française ?) apparaissent nécessaires pour renouveler nos politiques et notre gouvernance dans ce secteur.

– Une ouverture vers l’Europe, la Méditerranée et les grandes puissances, avec une véritable politique d’accueil des étudiants étrangers et l’intensification de la mobilité des étudiants et des enseignants français. Au-delà, l’avenir passe par la définition de stratégies tournées vers l’international, pour les universités, et la mutualisation des actions dans le cadre de laboratoires européens, pour la recherche.