Pourquoi l’enrichissement individuel, fût-ce par le travail, est-il si mal vu chez nous ?
Comment expliquer que nos constitutions ignorent l’entreprise depuis deux siècles ?
Sur quelles fondations s’est construit un État monarchique qui voudrait continuer à tout décider lui-même ?
Quel lien existe-il entre le déclin français et nos fantasmes collectifs ?
Jamais la névrose française n’a été aussi clairement diagnostiquée. En son temps, Voltaire préférait les « négociants qui enrichissent leur pays » aux « marquis bien poudrés ». Mais a-t-il été entendu ? Car si les symptômes de cette maladie remontent à la Révolution, ses conséquences sont chaque jour plus évidentes. À travers ce tableau iconoclaste, l’auteur dévoile, au nom de la gauche dont il se réclame, les conditions de la guérison collective d’un pays aujourd’hui en proie à une morosité persistante.
Jean Peyrelevade, ancien directeur adjoint du cabinet de Pierre Mauroy, qui a présidé les plus grandes entreprises (Suez, Crédit Lyonnais…) et qui est membre du think tank « Inventer à gauche », dresse un constat terrible. Par-delà les dysfonctionnements de notre système économique, il livre une véritable réflexion, mêlant expérience du combat politique, érudition historique et pratique aguerrie de la gestion des grands groupes.
En librairie le 5 septembre 2014
224 pages ; 18 euros
Soyez le premier à laisser un commentaire !